LIRE ET ECRIRE

 



Lire et écrire : un bio bio

Lire 
Ecrire

Je suis né à Tours, en 1948, dans une maternité sous l’ombre de la cathédrale Saint-Gatien

Enfant, à l’école maternelle, j’avais compris, lors de ma première visite dans la petite chapelle de l’école, où il y avait cette boîte où se trouvait Dieu et le corps de son fils qu’à la condition que la petite lumière rouge fut toujours allumée, que j’aurais à douter. 

A l’école primaire, prison grise où les questions restaient sans réponses, je découvrais la poésie, belle, même réservée aux enfants, et plus vraie, dans le flou des rimes, que les leçons de morales qui ouvraient nos journées de labeur et de malheur.

Au lycée, après avoir été renvoyé des leçons de ce latin sans fin, mais toujours balbutiant quelques mots d’allemand, en quatrième, alors que je sentais bien mon exclusion définitive proche, comme d’habitude je rédigeais mon devoir de français, en hâte, dans la cour de récréation : une poésie. J’avais pris comme sujet, la mer. La professeure de français, madame Der, la quintessence de la femme de quarante ans, la semaine suivante, accoutumée à mes médiocres, voire mauvaises, prestations, me rendit ma copie avec dédain en s’exclamant : ce n’est pas de vous. Je ne réagissais pas.

Renvoyé dans un collège, loin de mon lycée, perdu avec cette langue anglaise devenue première, je rédigeais mollement une rédaction sur le sujet : une réunion de famille. Le professeur, en me rendant ma copie honorée de la meilleure note, me demanda à rencontrer mes parents qui se résumaient à ma mère, mon père pensant que seules les mères pouvaient accéder aux subtilités des raisons aux échecs scolaires répétés des mauvais élèves, qui ne manquaient pas de déshonorer les pères honorables. Au retour de l’entretien redouté par une mère fatiguée, je trouvais une mère enjouée qui fut bien en peine de narrer le tête-à-tête, tant elle semblait impatiente de partager une bonne nouvelle que de la dissimuler à mes yeux glauques de préadolescence sexuée. Son regard sur moi avait changé, mais pas le mien. Quelques années plus tard, elle me dit que mon professeur avait décelé en moi une capacité à voir le monde dans sa réalité, avec acuité et sérénité. 

J’échouais dans une école technique catholique, entourés de frères des Écoles Chrétiennes, en soutane et grande bavette blanche inchangée depuis des lustres, pour préparer un CAP de mécanique générale (tournage-fraisage) et ensuite un BEI, presque la même chose mais pouvant faire dire à mon père que je ne deviendrais pas ouvrier, mais technicien. L’introduction à la littérature française n’était pas plus censurée ici que dans le monde laïque. Nous étions au milieu des années soixante. Le rock, les mini-jupes, les cheveux longs nous sollicitaient, mais les frères, à la sortie de la messe hebdomadaire avaient vite fait de juger des attaques du malin sur de jeunes chrétiens : ils avaient les cheveux longs et devaient revenir conformes à leurs conformités au plus vite.

Les événements de mai et juin 1968 me laissèrent un gout amer de désordre mais pas de liberté. Les étudiants, en cohorte animale, scandant CRS = SS me désolidarisèrent définitivement de ces mouvements : un CRS n’est pas un SS. 

Le 8 juin 1968, en pleine chienlit, je pénétrais dans une librairie près de la Basilique Saint-Martin, l’évêque de Tours, et achetait, presque par hasard, les pensées de Pascal : révélation. J’avais un ami. Un ami avec qui je pourrai voir le monde du même regard. Oui, mais, à l’encontre de Pascal, je tombais trop facilement amoureux des jeunes filles en fleur, et ma guitare attendait mes doigts en manque d’agilité et ma voix devait reprendre les chants du moment. Alors, plus de place et plus de temps pour l’instruction. Je redoublais donc. Puis nanti du tout nouveau baccalauréat technologique, à presque 21 ans, je vaquais indolemment pour préparer une sorte d’examen pour être supérieur et satisfaire aux gouts de promotions sociales de mes géniteurs. C’était trop pour moi, je quittai sans résultat le lycée de Niort, d’où la plus grande réussite fut la rencontre de ma future et toujours épouse et celle d'un ami à la vie.

Le service militaire me fit découvrir plusieurs choses : les méfaits de l’alcoolisme parmi les gradés de l’armée de l’air, les bienfaits endomorphiques de la course de fond et l’inépuisable ressource de la littérature. Je dévorais Camus, Sartre, Prévert, Balzac, Kafka, Rimbaud, Soljenitsyne, Hemingway, Giono, Sarraute, Fournier, Sand, Kessel, Gide, Sabatier, Anouilh, Romains, Buzzati, Montherlant, Aron, Freud, Malet et Isaac, Maurois, Verlaine, Sempé, Goscinny, Dac, Gracq … Mais non, il manquait quelque chose, un je ne sais quoi … Il me semblait que Cabu et Reiser comprenaient mieux le monde que tous ces scribouilleurs qui se lâchent dans une logorrhée qui tardait à se tarir sans les avoir guéris de leur mal à vivre. 

Mais il me fallait voler de mes ailes rognées. Alors, ma gentille mère me fit trois beaux curriculums vitae pour les trois entreprises qu’elle connaissait et je fus admis aux entretiens dans les trois et je choisis la plus proche (La chose la plus importante à toute la vie est le choix du métier, le hasard en dispose – Pascal)

L’entretien d’embauche allait être délicat avec ma scolarité entachée de trois redoublements, d’une exclusion et d’un lamentable échec au dernier examen d’un bac plus deux. Je n’avais pas non plus les connaissances techniques requises. En entrant dans un bureau où siégeaient trois personnes, l’évidence me montrait les rangs hiérarchiques et celui qui devait prendre la décision devait être, à mon sens, un ancien militaire, catholique conservateur. Il ne me restait plus qu’à jouer ce rôle. Je fus pris, mais avec deux fois trois mois d’essai. Je restais 16 ans, en partant d’un obscur poste d’agent commercial à celui de directeur export d’une division : formation à l’électronique, à la programmation, à l’anglais, aux bilans thermiques, aux mathématiques nécessaires au dimensionnement des générateurs photovoltaïques, aux calculs pour la sélection des moteurs électriques …. Et puis le vide, le vide après tant d’efforts, de changements, d’application à être proche de nos enfants et de mon épouse dévouée. Alors dans le milieu des années 80, je me lance dans l’écriture d’un roman que je voulais policier, après les lectures (en anglais) de Le Carré, Christie, Highsmith, Simenon. Un crime, une maitresse, un décor qui était le mien, des seconds rôles qui m’étaient familiers …. Mais non, l’histoire piétinait, les anecdotes s’émoussaient, les descriptions s’empilaient. C’était mou, sans intérêt. Après plusieurs reprises, je replongeais dans les délices de la promotion où honneurs et labeurs se conjuguaient pour me divertir (j’ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre – Pascal).

Las de voir poindre les limites à mes promotions, à mes « divertissements pascaliens », je changeais de ville et d’employeur. Nouveaux métiers, nouveaux apprentissages, nouvelles formations : j’étais pleinement diverti. Mais ce même vide revint. Mon âge me faisait voir le monde sous un autre angle ; le milieu de la quarantaine est parait-il propice à l’introspection. Je notais alors toutes mes pensées sur tout. Mais ces pensées sur tout me ramenaient inexorablement à celles, plus confuses, moins abouties, brutes, de l’enfance. C’était clair. Nous naissons au monde à l’enfance et c’est cette période, vierge des divertissements qui compte et qui seule compte. Je décidais alors de ne reprendre de mes pensées d’alors que celles qui étaient en conjonction avec celle de mon enfance, de cet âge qui me semble bien être de raison. Il me fallait une trame, une trame qui serait une sorte de résonance à mon âme qui pourrait être perçue comme telle par le lecteur. Je m’engageais dans la rédaction des Grands Dimanches. C’est le récit de vingt jours d’enfance, au milieu des années cinquante. Le jeune garçon entre dans l’âge de raison. Les parents tutélaires apparaissent fragiles et inconstants. L’instituteur autoritaire se transforme en fonctionnaire. Les grands-parents, trop souvent absents, se changent en humains aimants. La nature, jusqu’à la vaste et hostile, se mue en un tableau plaisant et sensible. La toute nouvelle automobile vient changer les dimanches qui se transforment en Grands Dimanches. Un long voyage vers la Bretagne du père fait rencontrer sa famille, des paysages inconnus et la mer. L’ouvrage charme un artiste anglais francophone qui demande à une de ses compatriotes de le traduire en Anglais. Je garde la précieuse traduction.

J’envoie, sans conviction mais avec un secret espoir, mon manuscrit aux éditeurs en vue. Seules, les éditions de minuit me répondent agréablement en soulignant la qualité du texte mais le manque d’intrigue.

La vie repart sans vide, car divertie. Les enfants finissent de grandir, mon entreprise périclite, je pars avant la faillite, ma reconversion échoue, le chômage m’atteint. Je m’agite. Je m’exile, après une réflexion conjointe avec mon épouse, seul à Paris, ville lumière et plein d’entrain. Notre fille y habite et nous nous retrouvons. Mon nouveau métier est exigeant, j’apprends encore, mais j’ai plein de temps et assez d’argent. Je retourne à la lecture. Les romans sont assommants. Je ne peux pas suivre totalement Pascal dans ses bondieuseries. Les essais des penseurs sont creux. Ah si seulement Pascal n’avait pas été chrétien ! Je lis, par hasard, un essai de sociologie de Jean-Pierre Dupuy qui propose un certain René Girard comme le génie du vingtième siècle. J’achète dans mon temple du boulevard Saint-Michel, chez Gibert, « Quand les choses commenceront ». Je reste sur ma faim. L’auteur base sa théorie sur le mimétisme comme quoi l’objet désiré ne l’est que par la médiation d’un tiers. Je ne vois là rien de nouveau, puisque l’un de mes premiers souvenirs d’enfance c’est ce jouet sans attrait, laissé à l’abandon par mes nombreux cousins (je suis fils unique) qui lorsqu’il est saisi par l’un des enfants, devient alors l’enjeu impitoyable de leurs rivalités. C’était pour moi l’évidence. J’insiste tout de même dans mes lectures de l’essayiste, entre d’autres dédiées à l’histoire générale ou économique. René Girard me semble un peu bloqué sur la religion chrétienne que j’abhorre, comme toutes les religions ou pseudo-religions, groupements, mouvements, associations, communautés, obédiances. « La violence et le sacré » m’interpelle : les sacrifices humains d’abord et animaux ensuite, régulateurs des violences humaines, le bouc émissaire. « Mensonge romantique et Vérité romanesque » m’interroge et me passionne. Mais des auteurs étudiés : Cervantès, Stendhal, Flaubert, Proust et Dostoïevski – je n’en ai lu aucun assidûment. La tâche me semble ardue, trop ardue. Je replonge dans les ouvrages qui sont sensés me donner les clés de la compréhension du monde : économie, cosmologie, sociologie, psychologie, philosophie : rien, pas de clé pour ouvrir les portes d’un monde incompréhensible. Je suis là, jeté au monde. Je suis bien Pascalien, mais bourgeoisement, confortablement.   

Encore un nouveau métier, de nouveaux apprentissages, des déplacements, de plus grandes responsabilités et de pensées pour le solitaire de Port-Royal qui ne l’était pas tant. Je m’enfonce dans la résolution de problèmes liés à gestion des bases de données, de programmes informatiques de dimensionnement de générateurs photovoltaïques et de chauffage par pompes à chaleur. Mais je reste vigilant avec Pascal. 

La retraite vient trop vite à la suite de l’échec de mes négociations avec mon employeur pour un poste d’intervenant indépendant et retraité. 

Après quelques mois de retraite, toutefois active, un ami éditeur demande à ma femme si je ne pourrais pas écrire un roman policier régional. J’accepte. J’écris le synopsis demandé en une journée. Il est accepté. L’écriture détaillée est plus exigeante. Je voulais illustrer la pensée de René Girard, c’est-à-dire les rivalités, les montées aux extrêmes, la recherche d’un bouc émissaire. Tout cela m’était familier et déjà richement illustré dans ma vie. Une fois rédigé, la relecture par une amie à ma femme, grande lectrice et khâgneuse, me contraint à une large refonte de la forme du texte. Le texte final est accepté et publié. L’éditeur est médiocre, cherche les subventions régionales (d’où son insistance à éditer un roman régional), ne tient pas compte de l’ouvrage en soi, mais des potentialités de subsides publiques. Une critique favorable paraît dans la presse locale. Je participe à la journée du livre de Felletin où j’ai le grand plaisir de partager une longue conversation avec Michel Serres, habitué de l’événement.

Quelques mois après, je rencontre un scénariste de bandes dessinées, préparant une thèse sur Spinoza, qui me demande un scénario complet sur l’histoire d’un homme qui ne pouvait pas mentir, sans autre détail. J’écris le synopsis dans la foulée et je ne reçois pas de réponse. J’écris donc un court roman, plutôt une fable, sur « L’homme de vérité : fable ».  Dans cette fable moderne, sans véritable morale, mais avec un constat amer, la vie d’un génie précoce ne pouvant mentir, s’écroule inexorablement face à un monde qui va lui devenir incompréhensible.

Presqu’en même temps, un agent commercial international, Tourangeau, impliqué dans la promotion du 1700 -ème anniversaire de la naissance de Saint-Martin, évêque de Tours et enterré à Tours, cherchait un auteur pour un livre devant impliqué Saint-Martin en personne ou en très forte relation avec Saint-Martin. J’écris le synopsis très vite, mais il n’est pas accepté. Je persiste pourtant et j’écris, avec beaucoup de reprises, ce que je pense être le début d’une saga qui comprend les services secrets français, une confrérie Martinienne pour Saint-Martin, des signaux extra-terrestres, le président de la république française et d’autres … Dans un avenir proche, alors que les pays de la planète Terre se débattent dans une succession de crises intérieures et extérieures, un agent des services de renseignements français se voit confier une banale mission de surveillance de mouvements d’automobiles suspectées d’appartenir à un groupe d’activistes. De son point d’attache pour cette mission en Touraine, il fait la connaissance d’une jeune professeure à mi-temps qui arrondit ses fins de mois avec une restauration destinée aux travailleurs des chantiers locaux. Elle lui fait connaitre un étrange réseau d’échange de services domestiques qui l’amène à se proposer comme réparateur improvisé au domicile de sa restauratrice, mais aussi à éveiller en lui une curiosité toute professionnelle. Il est convié à intégrer une secte …  Je m’amuse beaucoup pendant la composition du texte et je dois aussi valider les informations et m‘assurer de la cohérence du tout. Je laisse le livre sans édition mais je me refuse à faire la cour aux éditeurs. 

J’édite alors sur Amazon l’ensemble des ouvrages en format papier et numérique Kindle : Les grands dimanches et sa traduction Sundays and some days, Limousin zone interdite, l’homme de vérité, Martinus : saga tome 1 – l’anneau. 

Mais je voulais faire un roman plus intimiste, avec peu de personnages et commencer à introduire une part de mystère avec le monde des guérisseurs que je connais bien dans un Limousin que j’appréhende mieux depuis mon arrivée il y a trente ans. Ce sera donc le « sorcier de Saint-Goussaud » que j’ai repris maintes fois sur un synopsis invariable. Dans la montagne Limousine, un docteur parisien en retraite dans son village natal ne vient pas au rendez-vous dominical chez sa voisine et vielle amie pour venir chercher son pain. Commence alors une longue enquête qui va de l’absence à l’hospitalisation du vieux docteur, où sa nièce venue de New-York va de découvertes en découvertes dans le milieu obscur des milieux occultes du Limousin. Croyances et fausses délivrances ponctuent ce roman au dénouement déconcertant.

Je mettais donc en ligne ce dernier roman sur Amazon à la fin de 2018.

Mais j’avais depuis plusieurs mois l’idée d’un roman avec le simple titre de "E.H.P.A.D", le roman d'un octogénaire qui, grâce à un traitement issu de la médecine parallèle, renaît aux sens, à la vitalité et redécouvre le monde. Mais sa redécouverte du monde est une lente conversion. Cette conversion c’est celle entrevue dans le premier ouvrage de René Girard, la conversion de l’art, celui qui fait abandonner par l’auteur ce qui lui est personnel pour ce qui est universel dans la recherche d’une vérité universelle. Il me fallait m’approcher des philosophes qui pourrait me conduire : Aristote, bien mais poncif ; Platon, je n’accroche pas sauf aux mondes des idées que je retrouverai plus tard chez les mathématiciens contemporains comme Richard Penrose ; Marc-Aurèle, le bon sens sans direction ; Montaigne, résolument moderne mais sans spiritualité ; Pascal, si génial et si amoureux de Jésus plus qu’il ne fut chrétien ; Descartes, inutile et incertain pour reprendre ce qu’en disait Pascal ; Spinoza, des heures de lecture de l’Ethique, une révélation, un amoureux définitivement certain de la sagesse divine incarnée en Jésus, et lui seule, confirmant la sagesse universelle. Je pensais arrêter là, mais peut-être y avait-il des auteurs plus riches, plus pertinents ? Je n’en trouvais pas : seulement des idées simples, rebattues, faciles même si elles étaient souvent novatrices dans leurs contextes. Je cherchais qui aimait Spinoza, et donc Jésus : Albert Einstein. Des heures à comprendre les équations de la relativité restreinte, et l’impossibilité de comprendre mathématiquement les équations de la relativité générale. Mais Albert Einstein aimait, pour en avoir fait un poème dédié à son philosophe de prédilection, l’homme et sa pensée. Je relisais un autre traducteur de Spinoza autre que Saisset, Appuhn, Guérinot, Caillois, Misrahi, à savoir Bernard Pautrat qui éditait l’Ethique, sans note et avec la version d’origine en Latin du célèbre philosophe agnostique. Bernard Pautrat traduisit également l’évangile de Jean, en en donnant une vision Spinoziste et Jarig Jelles de sa préface aux œuvres posthumes de Spinoza qui pourrait se conclure que ce qui relie l’Ethique de Spinoza aux évangiles est la raison. 

Je continuais mes lectures avec Simone Weil, la mystique géniale et je reprenais la lecture complète des pensées de Pascal. Tout se rejoignait : la sensibilité au monde, nous conduit, en raison à la reconnaissance de la sagesse éternelle et divine des paroles du christ. Je termine maintenant « Paroles du Christ » de Michel Henry - " La question que nous posons est une question de principe. Est-il possible à l'homme d'entendre dans le langage qui est le sien une parole qui parlerait dans un autre langage, qui serait celle de Dieu, très exactement de son Verbe ? [...] Nous prendrons pour guide de notre réflexion les paroles même du Christ. Car ce sont elles sans aucun doute qui contiennent la réponse. De même en effet que toute assertion scientifique et au fond toute affirmation humaine porte en elles une prétention à la vérité, de même la parole du Christ se distingue par une prétention démesurée aux yeux et aux oreilles de beaucoup d'hommes de ce temps. Sa prétention n'est pas seulement de transmettre une révélation divine mais d'être en elle-même, purement et simplement, cette Révélation, la Parole de Dieu lui-même. En suivant pas à pas l'enchaînement de ces paroles nous nous efforcerons de voir si elles sont capables de légitimer une telle prétention : proférer la Parole de ce dieu que le Christ dit être lui-même. ". 

Ce sera ma dernière lecture, en même temps que la reprise des passages des Pensées et de l’Éthique avant que je m’engage dans l’écriture de ce nouveau roman. 

Mais la "fausse" pandémie du Covid et les difficultés à cerner le futur du changement climatique ont singulièrement changé les modalités du roman E.H.P.A.D, tout en gardant le fond du synopsis. La mise sur Amazon se fera en 2021. 


Alain Le Falher

Commentaires

Articles les plus consultés