GILETS JAUNES TOUJOURS

 



Réflexions jaunies au cœur des ronds-points inaccessibles


Les êtres humains, comme tous les produits de (par) la nature, ont pour principale caractéristique d’être des variables gaussiennes et leurs distributions n’ont pas changées depuis le début de l’histoire (même avant). 

Ainsi, la catégorie des hébertistes, sans-culottes ou gilets-jaunes est-elle toujours composée des mêmes éléments (quanti et quali ).

Ayant été élevé dans un milieu ouvrier communiste, j’ai été le témoin des années 50 qui donnaient à la classe ouvrière l’espoir d’une nouvelle vie dont les bénéfices seraient prélevés sur les capitalistes et avec l’assurance d’une impunité des lors que la justice bourgeoise aurait été abolie. 

Le reflux total du communisme, puis les déceptions du socialisme Mitterrandien ont confiné les classes dites laborieuses, mais aussi mal « comprenantes », dans les partis néo fascistes, néo stalinistes, bolivariens et surtout dans le refus de participer à un système qui n’offrait plus l’espoir du « gain, with no pain ». 

Il n’est pas possible de pactiser avec les « hébertistes » et autres. C’est l’histoire qui le dit. La (re) lecture de François Furet nous éclaire. Les gilets jaunes et les RIC ne sont que des ersatz des comités de salut public de la révolution française.

Il en est fini de la possibilité pour la France de rejoindre les pays vertueux qui composent le top 20 mondial. Il convient maintenant de limiter les dégâts en relisant Tocqueville, certes, mais aussi en évitant de commettre les erreurs récentes (baisse de 5 euros des APL, hausse de la CSG des retraités qui se considèrent modestes, limitation de la vitesse à 80 km/h là où on roule à 100 en Allemagne, hausse des prix de tous les combustibles, remarques acerbes du Président …).

Date : en pleine crise des gilets jaunes

Alain Le Falher


Commentaires

Articles les plus consultés