INEGALITES

 

                                                                    Cuba, juin 2018

Bon, ceci étant, je suis resté 6 ans, de 0 à 6 dans un pavillon sans confort dans une zone coincée entre les baraques en bois pour accueillir les réfugiés des bombardements de 44, une grande vigne, la levée de la Loire, les jardins ouvriers et les maraîchers....  La ville, la grande ville de Tours était comme une oasis au milieu du lumpenproletariat : les rues étaient goudronnées, éclairées, sans fossés et on me disait que les toilettes n'étaient pas à l'extérieur. Ensuite, je suis resté encore 6 ans dans un appartement situé en plein quartier ouvrier. La ville m'était apparu encore plus réservée aux "riches". Donc, ça n'a pas changé. Ça veut singer, c'est tout.

Par contre, il semble (à vérifier) que les revenus des valeurs immobilières soient plus importants que ceux des valeurs mobilières. Qu'une pelouse avec des tomates passe d'un jour à l'autre au statut de terrain constructible et voilà le propriétaire à la lisière de l'ISF. Ce n'est pas juste. C'est injuste. Cela ne crée pas de valeur ajoutée et donc rien au PIB. Je suis un propriétaire qui a amorti son logement loué depuis longtemps. Je suis donc rentier avec un taux de retour sur investissement injustifié. Voilà deux situations ultra libérales que nos populistes ne dénonceront pas, préférant chercher un bouc émissaire facilement reconnaissable comme le méchant capitaliste.

Vive Reiser


Alain Le Falher